De la 1ère partie, Marie Foessel 4et, on retiendra surtout la performance du toujours impeccable Denis Amar, voix, chant, bruitages, et sax baryton ainsi que celle du batteur-percussionniste Davy Sur.
Mais c’est bien le trio de Jacky Terrasson que tout le monde attendait ce soir-là. Terrasson accompagné de Jeremy Bruyère à la contrebasse et du batteur cubain Lukmill Perez. La magie opère très vite après quelques mesures, quelques accords sur le clavier en solo, c’est bel et bien un trio que l’on écoute. Les yeux rivés sur leur leader, le bassiste et le batteur (souvent hilare) alternent chorus, rythmique, une assise sur laquelle le pianiste peut s’appuyer pour laisser aller ses doigts. Pas que les doigts d’ailleurs les épaules participent aussi, on a de même rarement vu un pianiste occuper ainsi tout l’espace du tabouret sur lequel il est assis. On croit parfois reconnaitre quelques notes d’un standard (« My Funny Valentine », …) avant que le trio ne le brise, le triture pour le faire sien. Jubilatoire.
Jacques Lerognon