Le 15/06/2023 à Clisson (44).
Nous sommes le mercredi 14 juin, il est 14h45 et il est l’heure pour moi de rejoindre mon père pour prendre la voiture et nous envoler vers l’enfer en direction de Clisson. C’est parti pour environ 4h de voiture et une fois arrivée à Clisson nous ne pouvons pas nous empêcher d’aller faire un tour au fameux Leclerc qui accueille comme il se doit chaque année des milliers de métalleux ! L’ambiance est au rendez vous et nous ne sommes pas déçu de notre arrivée.
Il est déjà 20h30 et nous allons récupérer nos pass VIP pour être opérationnel dès demain pour les premiers concerts. Une dernière soirée sous le signe du repos avant de se lancer dans cette infernale course sur le site du Hellfest !
Avant toute chose, je tiens à préciser qu’il ne sera pas possible d’évoquer tous les artistes de ce festival étant donné que je suis seule à travailler pour Nouvelle Vague, cela m’est impossible de couvrir 100% des concerts malheureusement.
Ça y est, c’est jeudi, le premier jour du Hellfest et je suis vraiment contente d’être là. Il fait chaud, il y a la queue pour rentrer mais tout le monde est content d’être là ! Il est 15h et les portes s’ouvrent, le temps d’aller faire un tour au coin presse de l’espace VIP, de prendre un petit rafraichissement au bar et c’est tout naturellement que je me dirige vers le nouvel espace dédié à la Valley, car oui cette année il y a eu quelques changements ! La Valley était avant collé à la Temple et à l’Altar mais cette année elle a déménagé du côté de la Warzone et est désormais une scène ouverte près de la statue de Lemmy ce qui permet d’avoir un espace plus ouvert et c’est plus agréable pour circuler.
Ils ont aussi rajouté une nouvelle attraction à côté de la Valley, qui consiste à tirer une corde pour faire tournée une roue remplie de squelettes et pour notre plus grand plaisir, de nouveaux stands de nourritures ont fait surface également !
Pas le temps de s’attarder plus que ça sur cette nouvelle zone qu’il est déjà l’heure de démarrer les concerts, c’est parti pour aller voir Code Orange sur la Mainstage 2, la scène est déjà blindée et avant même que le groupe commence leur première chanson, le chanteur Jami Morgan invite le public à faire un circle pit. Le son est bon, le groupe est énergique sur scène et Jami ne lâche pas l’affaire puisque durant le concert il demande également au public de faire un wall of death et c’est sur leur dernier titre « Forever » qu’il décide d’aller slamer et chanter dans le public pour finir en beauté ce show.
17h10, fin du concert de Code Orange et il est temps pour moi de rejoindre une tout autre scène qui n’est d’autre que la Temple, où se joue principalement du Death Metal, je me mets dans la queue des photographes et à 18h c’est parti pour shooter Imperial Triumphant, qui est visuellement très sympa à voir.
Après avoir shooté Imperial Triumphant c’est cette fois ci vers la Warzone que je me dirige, la fameuse scène de Punk, où je vais shooter Poesie Zero, un groupe de Punk de merde français comme ils disent. Je suis finalement resté avec mon amie Hellhaine à regarder le concert et j’ai vraiment aimé le groupe ! Je me suis même refait le live sur ARTE en rentrant chez moi après les 4 jours de festival.
Il est 19h35, fin du concert de Poesie Zero et je dois courir pour retourner vers la Temple pour shooter Harakiri For The Sky, la queue pour les photographes commencent à cette heure-ci à être blindée mais on ne lâche rien et on attend sagement !
20h45 direction l’Altar, que je n’ai pas encore vu aujourd’hui, cette scène couvre généralement les groupes de Trash et de Death Metal et c’est Candlemass que je vais shooter ce soir, une agréable surprise pour moi, je ne connaissais pas du tout et j’ai bien apprécié, les membres du groupe ne sont plus très jeune mais ils envoient du lourd et j’ai trouvé ça intéressant à photographier !
Trêve de plaisanterie mais il est maintenant l’heure d’aller camper pour voir le légendaire groupe Kiss qui joue sur la Mainstage 1 à 22h55, il y a déjà énormément de monde mais on me dit dans l’oreillette que ça vaut le coup d’aller les voir. Je rejoins donc mon père, fan incontournable du groupe, et nous arrivons à nous caler au milieu, face à la scène, ce qui est top pour le son et le visuel !
Ce fut une première pour moi et honnêtement je ne regrette pas du tout, le show est vraiment spectaculaire et même si on ne connait que les gros titres du groupe, on apprécie du début jusqu’à la fin. Qui pourrait croire qu’à plus de 70 ans Kiss assurerait encore sur scène ? 😀
Après 2h de show intense de la part de Kiss, il est 00h55 et non la journée n’est pas terminée puisque je me dirige vers la Mainstage 2 pour voir Parkway Drive.
Je les avais déjà vu au Hellfest en 2018, c’était ma première fois et j’avais adoré donc je m’attendais cette fois ci à apprécier une fois de plus ! Il est maintenant 1h du matin et une dizaine de personnes portant une cape à capuche noire ainsi qu’une torche dans leur main arrivent sur scène, quelques secondes après nous apercevons Parkway Drive arriver sur scène, il y a énormément de monde présent pour voir le groupe, pour ceux qui connaissent le site du Hellfest, il y a du monde jusqu’à la grande roue. Le groupe de metalcore joue parfaitement sa setlist, entre effet pyrotechnique pendant « Prey » et « Bottom Feeder », en sortant la guitare acoustique sur « Darker Still » et en allant dans la foule durant « Idols and Anchors », on sent que le chanteur, Winston McCall malgré sa tenue blanche, n’a pas peur de se salir au milieu d’un circle pit.
Encore une fois et malgré l’heure tardive, Parkway Drive a su plaire au public du Hellfest avec leur show puissant, carré et professionnel.
Noémie Fazio