Premier concert de Grand Corps Malade auquel j’ai assisté, je ne savais pas à quoi m’attendre. De toute façon, on ne va pas voir un concert de Grand Corps Malade comme on assiste à un live de Metallica. Mais le bonhomme a des arguments de poids à faire valoir : une sympathie naturelle et communicative, des textes percutants dans lesquels on se reconnaît tous. Que ce soit « Le manège » ou le très drôle « Les lignes de la main » le public reste suspendu à sa voix rocailleuse, comme sur le magnifique « Roméo kiffe Juliette ». En guise de cadeau surprise, la venue de Richard Boringer pour interpréter « Course contre la honte ». Parrain de l’association Sourire à la vie, la première partie est assurée par des jeunes issus de cette association qui aide les enfants atteints de maladies graves.