FRED HERSCH @ JAZZ A RAMATUELLE

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#NVMagLiveReport

Le 19/08/18 au théâtre de Verdure –Ramatuelle (83)

C’est dans le beau cadre du théâtre de verdure que le Festival de Jazz à Ramatuelle (32e édition) recevait pour la première fois l’américain Fred Hersch. Laurent de Wilde, fameux pianiste lui aussi, en villégiature dans la région, introduisait avec beaucoup d’émotion le trio.
Fred Hersch plonge dans son répertoire très fourni (plus de trente albums en leader) mais surtout dans ses deux derniers enregistrements Live In Europe (2018) et Sunday Night at the Vanguard (2016). Après deux de ses classiques, Plain Song et Havana, il rend hommage à travers ses compositions à quelques-uns de ses maîtres en jazz. Dans Dream of Monk, ode au grand Thelonious, c’est le contrebassiste de New Orleans, John Hébert, très expressif, qui nous régale d’un solo superbe sous le regard goguenard du pianiste. Sad Poet sera offert à Carlos Jobim. Plus tard, Bristol Fog, dédié au regretté John Taylor, un thème très déconstruit où le batteur Eric Mc Pherson écrit, lui aussi, la mélodie à coup de baguettes ou balais, délicats ou plus vigoureux, il dialogue littéralement avec le pianiste. Entre temps, ils ont revisité For No One, de Paul McCartney, une longue intro au piano, main gauche principalement, le thème apparaît peu à peu, comme la lune derrière un nuage poussé par le vent. En final, c’est traditionnel nous explique Fred Hersch, du Monk, ‘Round Midnight, ce soir. Pur beauté. Un jazz intimiste, élégant et finalement très abordable. En rappel, une reprise d’un tube de Billy Joel, And So It Goes, en piano solo, nous permet de profiter quelques instants encore du touché subtil et raffiné de ce pianiste rare dans notre région.

Jacques Lerognon

NB: pour ceux qui l’ont manqué, il sera à Coaraze le 24 de ce mois.

fred hersch

john hebert

Eric Mc Pherson blue

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