Curieuse Saint-Valentin d’aller à un concert de rock progressif !
Dans la pénombre, Fish arrive sur scène visiblement, heureux, serein et détendu, les bras écartés tel le Christ Rédempteur. Le début est lent, puis la musique vous prend au ventre, ses paroles, son engagement aussi. Poète, artiste engagé, assis sur le rebord de la scène, terriblement humain et sensible, Fish se dévoile et livre ses souvenirs, sa vie pour rappeler l’horreur de la guerre.
Après ce moment, la voix, la musique prennent de l’ampleur. Son rock progressif vous amène dans un monde ni blanc ni noir, simplement dans la vie et sa mélancolie.
Pour être plus près de son public il quitte la scène et s’immerge dans le public, serre les mains et chante au milieu des spectateurs. Un moment extraordinaire, surtout qu’il se murmure que cela serait sa dernière tournée. Espérons qu’elle ne le soit pas !
Merci Monsieur William Dereck Dick pour ce concert de l’Amour, le choix de la date était parfait.
Jean-Luc Thibault
