C’est Spirale Trio, vainqueur du tremplin Nice Jazz en 2015 qui ouvrait la soirée. Des compositions ciselées et solaires du pianiste Laurent Rossi misent en couleur par l’une des paires rythmiques les plus groovy de la scène azuréenne, Jérôme Achat (batterie) et Philippe Brassoud (contrebasse). Un set que l’on trouve trop court, c’est bon signe. Ils ont rejoint les spectateurs du Théâtre Lino Ventura pour écouter, les quatre musiciens de ce super groupe mené par Antonio Farao et Birelli Lagrène. Le guitariste, tout sourire, est resté un peu en retrait, ne se lançant dans ses fameux solos que dans les deux ou trois derniers morceaux des rappels. Il faut dire que le pianiste italien était particulièrement en verve, ses mains virevoltant sur le clavier. C’est lui qui menait les débats musicaux. Lenny White, professionnel jusque dans les gencives, a mâché son chewing-gum en rythme avec sa grosse caisse tout au long du concert. Etonnant !
Quant à Gary Willis, un seul mot, impérial, rythmique puissante, chorus inventifs mais pas interminables.
Sept artistes de grande classe. Merci Messieurs.
Jacques Lerognon
Crédit photo : Jean-Luc Thibault