Les 01 et 02/06/18 au Chapiteau de la Mer – La Seyne sur Mer (83).
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Le cadre splendide du Chapiteau de la Mer a ouvert ses portes le vendredi 1er juin et le samedi 2 juin, non loin des plages des Sablettes, sous un grand soleil chaleureux. Le festival semblait annoncer le début de l’été. Même si les portes ont tardé à s’ouvrir avec plus d’une heure d’attente, l’accueil ainsi que le personnel étaient très aimables et souriants. Les quelques stands positionnés autour du chapiteau étaient attractifs en attendant que les artistes se produisent. De nombreux stands proposaient bien évidemment de la restauration rapide et des boissons, de quoi se faire plaisir tout au long du week-end. Pour occuper le public entre chaque représentation, des démonstrations de trapèze fixe et de tissu aérien ont été mis en place avec des acrobaties assez impressionnantes. Pour ce qui est de la soirée du 1er Juin, le groupe Mahom fût le premier à se produire sur scène. Il a réussi, de par ses sons entraînants, à rapprocher la foule du plateau. Beaucoup de personnes se sont directement mises à danser, le groupe est parvenu à créer beaucoup d’ambiance et de convivialité pour le reste de la soirée. Ils ont, de plus, entretenu une relation vibrante avec leur public. Le festival s’est alors soulevé dans une ambiance festive. Le deuxième groupe de la soirée était Jahneration. Les deux jeunes parisiens ont immédiatement resserré les rangs dans la foule. Théo et Ogach ont entraîné le public en interagissant avec celui-ci et en le faisant participer au spectacle, ce qui a rendu le moment plus attractif et plus vivant. Une vague de bonheur et de bruit s’est déclenchée. Côté musique, le groupe a joué ses titres phares comme « No Want », « Control Your Tempa » et « Lighters ». Le groupe Jahneration était sur une note de partage, puisqu’il a invité Volodia à chanter avec lui sur scène. Massilia Sound System fût le dernier groupe à monter sur scène, pour clôturer en beauté cette soirée réussie. Papet J, Moussu T et Gari Gréù sont trois talentueux artistes tout aussi différents les uns des autres. Ces marseillais étaient très attendus et ont réussi à garder le public éveillé pour le reste de la soirée grâce à leur reggae jamaïcain. Leur répertoire reste très apprécié du public, le tout soutenu par le bon band qui les accompagne. Après plus de 30 ans de carrière, ce fût un immense honneur pour Les Sablettes de recevoir ce groupe emblématique du sud de la France. Dès le début de la soirée du samedi, le festival comptait bien plus de monde que la veille au soir. Daddy Mory et Skarra Mucci sont les premiers à monter sur scène. Skarra Mucci est de retour depuis avril 2018 avec son album « Skarra Mucci & The One Love Family ». Quant à Daddy Mory, il se produit en solo depuis quelques années. Ces deux artistes ont occupés la scène durant le début de la soirée, mettant directement le public dans l’ambiance festive du reggae. Ils réussissent à unir le public devant la scène et arrivent à emporter la foule dans leur monde avec leurs voix qui portent. Le deuxième artiste de la soirée fût Biga Ranx. L’artiste, de son vrai nom Gabriel Piottowski, a remporté le prix de l’album Reggae Digital en 2018 et a participé au Reggae Sun Ska Festival, l’un des plus grands festival reggae d’Europe. Biga Ranx se détache des autres groupes de part son style de musique différent qui mélange le reggae et le hip/hop, et il arrive tout aussi bien, voir encore plus, à entraîner le public avec lui, d’autant plus avec l’interprétation d’un de ses tubes les plus populaires « Paris is a bitch » qui a plongé le festival dans une ambiance décontractée. Avant le groupe suivant, toute l’équipe des Couleurs Urbaines a fait un discours à l’occasion du dixième anniversaire de ce festival. L’équipe a tenu à remercier les artistes, les bénévoles, les média comme Nouvelle Vague, partenaire depuis longtemps du Festival, sans oublier le public, sans qui ce festival n’aurait pas lieu. Le 3ème et dernier groupe de la soirée fût Stand High Patrol. Les DJ, accompagnés de leur trompettiste ont un style de musique particulier : un mélange de reggae, de hip-hop et de techno. En comparaison de la veille, pas mal de monde est parti dès qu’ils ont commencés à mixer. Mais leur style particulier à su garder au cœur du festival les amateurs de techno jusqu’à la fin de la soirée. En conclusion, ces deux jours de festival ont été une réussite. Les artistes ont su emporter le public tout entier de part leur immense talent et leur sens du rythme et de la scène. L’ambiance festive qu’ils ont réussi à dégager a permis au Festival Couleurs Urbaines de fêter son dixième anniversaire en toute beauté.
Célia Michelis