CECCARELLI, DI PIAZZA, LUC, STERN: LE CONCERT

1
80

#NvmagLiveReport

Le 18/10/19 au Théâtre Lino Ventura – Nice (06)

20h, la pluie torrentielle n’a pas découragé les amateurs de jazz de la région, nombreux étaient ceux qui ont rejoint les gradins bleus du théâtre Lino Ventura.
En ouverture, le Spirale Trio augmenté devient pour un soir le Guetta/Taschini Quintet, en ouverture du concert de La Grande Masterclass.
Franck Taschini est devant avec son sax ténor puis son soprano, il tisse de belles mélodies, accompagné par Laurent Rossi au clavier sur sa gauche et Gilbert Guetta à la guitare sur sa droite. Derrière, Jéröme Achat à la batterie et Philippe Brassoud à la contrebasse assure la pulsation. Standards revisités pour l’occasion et un « vrai-faux » blues pour finir en beauté, chacun y allant de son chorus. Une belle mise en bouche. Gilbert Guetta pose sa Godin et reprend son rôle de maitre de cérémonie pour introduire les quatre musiciens qui vont bientôt venir sur la scène. Les maîtres de la Grande Masterclass du weekend.
Le batteur qu’on ne présente plus, André Ceccarelli, le bassiste Dominique Di Piazza et les deux guitaristes Sylvain Luc et Mike Stern. En fait, ils sont cinq, car Leni Stern arrive sur la scène avec un N’Goni en bandoulière, un cordophone africain. C’est par une de ses compositions, « Like a Thief« , un morceau qui lui est dédié, plaisante son mari Mike. Il ne manquera pas de placer quelques soli entre les couplets. Après ce détour par le Mali, le jazz reprend ses droits. Les deux guitaristes rivalisent de virtuosité, triturent leurs cordes, échangent des regards complices. Dominique di Piazza sur sa basse à cinq cordes ne s’en laisse pas conter quand vient son tour de chorusser. Après quelques morceaux aux rythmes soutenus, Sylvain Luc reste seul en scène pour accueillir Marylise Florid et sa guitare classique. Ils vont interpréter un titre de leur album « D’une rive à l’autre« , Choro da Saudade. Sylvain improvisant sur la musique d’Augustin Barrios jouée par Marylise. Agréable et surprenante pause romantique avant le retour du groupe et du groove d’un jazz-rock de bon aloi. André Ceccarelli reprend ses baguettes, ses balais et son assise rythmique impeccable qui permet à ses acolytes toutes les fantaisies. Au détour d’un solo Mike Stern cite A Love Supreme puis alors qu’ils avaient salué le public et presque pris le chemin des loges, Mike Stern repart de plus belle dans une dernière reprise, une longue version du Jean-Pierre de Miles Davis.
Musiciens et élèves se retrouvent ensuite autour d’un verre backstage. Mais pas trop longtemps car dès le lendemain un intense journée de masterclass les attend.

Jacques Lerognon

Spirale/Guetta/Taschini 5et

quintet spirale

franck taschini

gilbert

jerome achat

laurent franck

philippe brassoud

Leni Stern et son Ngoni
leni stern

Mike Stern
mike stern bw

André Ceccarelli
ceccarelli

Dominique di Piazza
dominique

Sylvain Luc
sylvain luc

dominique et sylvain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici