#NVmagLiveReport
20h30, le concert a commencé avec Jahneration. L’ambiance s’est installée rapidement au sein du Théâtre Lino Ventura. Notamment avec des morceaux comme « De Yah » , « No Want » ou «Lighters», ils envoyaient un mélange de reggae/hip-hop aux allures rock. Plus les minutes passaient, plus les membres du groupe nous plongeaient dans leur univers puissant et éclectique. Intervenant sur scène comme au sein du public, le duo de chanteurs parisiens (Théo et Ogagh) a prouvé leur talent à faire bouger les foules, enflammer le public. Plus tard, à 22 heures, Biga Ranx arrive ovationné par un public resté amassé devant la scène, chaud bouillant. Le jeune prodige du reggae français a balancé des beats à en faire pâlir les plus grands, grâce à son style musical, le « rub-a-lounge ». Avec ses musiciens qui l’entouraient, ils alternaient des rythmes posés, énergiques, planant. Des passages totalement instrumentaux arrivaient parfois, laissant la place à des talents en solo. C’est le cas de son guitariste Antoine Duplicki, jeune héritier de Jimi Hendrix, qui a délivré une véritable performance scénique et musical. Ensuite, le toaster et beatmaker a délivré ses créations telles que « Sexy », «Liquid Sunshine » ou encore «Paris Is a Bitch », en étant toujours aussi efficace. Il proposa également de redécouvrir en live le freestyle qui l’a fait connaître, celui avec Joseph Cotton. La hargne de vouloir montrer ce qu’il avait dans les tripes se ressentait. Il en est même venu à supprimer le protocole de début du rappel afin de gagner quelques minutes de plus sur scène. Biga Ranx est un artiste devenu grand et qui a de beaux jours devant lui.