(Mélisse/Harmonia Mundi)
[rating:4/5]
Même s’ils ont chacun d’autres projets musicaux, c’est le septième album du trio en près d’une quinzaine d’années. Souvent nommé le trio Viret, il n’y a pas de leader qui se ferait accompagner par deux autres musiciens, leur musique est vraiment le fruit d’une alchimie musicale et amicale où chacun apporte dans le creuset ses compos, ses idées, son talent et l’envie de jouer ensemble. Du jazz plutôt mid-tempo, ni bop, ni ballade. Le contrebassiste Jean-Philippe Viret aime jouer à l’archet même s’il fait aussi bien claquer ses cordes. C’est, du coup, le batteur Fabrice Moreau qui a la charge de l’assise rythmique. Le pianiste, Edouard Ferlet, s’il privilégie souvent le jeu en accords, nous offre quelques envolées de la main droite d’un puissant lyrisme. Une gageure de chroniquer un album ineffable, écoutez-le donc !