MYOSIS : Pretty Girls Are Never Sad

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(Morphine Records)

Si l’usage de superlatifs a tendance à vanter hâtivement une œuvre, il n’en demeure pas moins que L’EP de Myosis s’apprécie dans son intégralité. Cinq titres qui s’agrippent aux parois de votre esprit, avec ces émotions camouflées, à fleur de peau. Le trio inaugure avec «Slow Days», réminiscences shoegaze des 90’s, avant d’enchaîner avec «Child’s Play» dont la thématique préfigure les tourments de l’enfance. 

Derrière la devanture d’une pochette aguicheuse, Myosis s’évertue à exprimer les désillusions d’un monde en perte d’innocence, dénonçant les relations ambigües entre les hommes et les femmes, l’altérité des comportements. Une observation et une analyse intelligible qui ne laissera personne indifférent. 

Franck Irle

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