Ce qui saute à l’oreille dès la première écoute de « Vie de grenier » de Maéso, c’est la ressemblance frappante au niveau vocal avec la voix d’Alain Bashung. Le morceau « Code secret » fait en référence à son looper acheté pendant le confinement et qui a été le point de départ de l’album. Dans « 40 ans », les notes de blues font référence à une étape difficile de la vie des sœurs de Maéso. Les hauts et les bas sont dépeint au fur et à mesure des titres comme l’amour sur « en catimini », à des sujets moins drôle comme le suicide sur « Arme à feu » ou encore les migrants laissés pour compte sur « Rendez-vous ».
Le titre éponyme du disque, dans un blues rock authentique, porte un disque à fleur de peau. « Les anges gardiens » et « le vieux blues » clôturent le disque en douceur… Un album, à la fois efficace, simple, sobre et authentique qui transparaît dans des titres comme « Ramblas » ou encore « Farniente ».
Céline Dehédin