Naviguant, enfant, d’un côté à l’autre de l’Atlantique, la double origine américano-française de Nathan Symes transperce sa musique. Influencé par Dylan ou Brel, Chapel Hill donne à entendre de lourdes instrumentalisations, avec la présence singulière d’une violoniste et d’une contrebassiste dans un groupe presque métalleux. Des airs de Scorpions d’église, mélange d’intensité et d’apaisement. Même le nom de Chapel Hill, tiré de sa ville de naissance, semble transparaître dans certains titres, laissant à l’imagination de celui qui les écoute des souvenirs à inventer et à ressentir. Ce troisième album est une invitation à un vent de protestation qui semble souffler depuis toujours sur le leader compositeur du groupe. Et pour les fans ou les curieux, petit avant-goût disponible sur la page Facebook du groupe.