(Autoproduction)
[Rating:3/5]
Influencé à la fois par le hip hop dit “conscient”, le slam et la chanson française, Cabadzi nous livrent 45 minutes intenses de constats sociaux, difficultés du quotidien, philosophie personnelle, émotionnel exacerbé, expériences de la rue et univers carcéral. Des observations à peine moins nihilistes que celles d’Arnaud Michniak et parfois aussi théâtrales que celles de Stromae qui font sonner même les moments les plus heureux des textes comme la clameur d’une éternelle plainte. Une guitare électrique vient parfois renforcer la dureté des propos ou, au contraire, une formation de cuivres et une mandoline aux intonations hispaniques viennent adoucir le tout. Varié, intéressant, mais visiblement à but thérapeutique pour Cabadzi. La vie est trop dure pour avoir la pêche.