(Cinq7/Wagram)
Bertrand Belin a la classe d’un Bashung. Voix grave. Paroles rares. Mélodies entêtantes. Son quatrième album, enregistré en Angleterre dans les studios des Arctic Monkeys et de Pulp, relève du mélange savoureux entre folk et chanson française. Offrant à cette dernière ses titres de noblesse. La clarté de la guitare, ses riffs légers, dénotent avec la mélancolie des textes. Exit la sinistrose. Reste le désir d’évasion. Peu connu du grand public, Bertrand Belin est associé à de grands noms de la scène artistique. Olivia Ruiz, pour qui il composa « Pour te dire tout ». Bénabar. Blandine Lenoir, actrice et réalisatrice. Olivier Libaux. Philippe Decouflé, chorégraphe. A leurs côtés, le guitariste s’est construit. A mené à maturité sa propre musique. Une musique minimaliste. Et d’autant plus irrésistible.
