THE CLASH : London Calling

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Sorti le 14 décembre 1979

« C’est la période la plus heureuse de mon existence » affirme Topper Headon, le batteur de The Clash. En effet, la période « London Calling » pour les membres du groupe se plaça sous le signe de la maturité et du succès. Pourtant tout n’était pas gagné. Après avoir éjecté leur manager Bernie Rhodes, le groupe se retrouve sans espace pour répéter et contraints d’entasser tout son matériel dans un ancien entrepôt ferroviaire. C’est ainsi que le groupe dégotta un local à l’étage d’un garage pour automobiles, renommé « Vanilla Studios ». Un endroit qui leur permettra de répéter pendant deux longs mois l’album « London Calling » avant de rentrer en studios. Après deux longs mois, Paul Simon est enfin devenu un vrai bassiste et compose la fabuleuse et mythique « Guns Of Brixton ». Topper Headon reste également catégorique quant à cette période : « C’est là que j’ai commencé à prendre mon envol en tant que batteur ».

Issus de la banlieue cosmopolite du Sud de Londres, les quatre punks anglais apportent avec cet album de nouveaux horizons à leur musique en y intégrant en plus du punk, du rockabilly, du jazz light, du ska, du reggae, du disco etc. Malgré la totale cohésion avec le style musical en vogue en Grande Bretagne, le reggae jamaïcain, « London Calling » fut accueilli avec suspicion. Le groupe est vite associé au rock progressif et ne dépasse pas la 9ème place au top album britannique. Bien qu’aujourd’hui il fasse parti des albums cultes du rock progressif en Grande Bretagne. Travaillés et enregistrés dans le vieux cœur de Londres, ces dix-huit morceaux sont le témoignage d’une maturation musicale pour les Clash. Loin des scandales liés à la drogue ou aux conflits au sein du groupe, London Calling est de nos jours un classique solide et indémodable au succès planétaire.

Julie Fiol

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