AGNES OBEL : Aventine

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(Play It Again Sam)

Après un premier album, « Philharmonics », sorti en 2010, salué par la critique et le public, certifié disque d’or en Hollande et quintuple disque de platine dans son pays natal, la conteuse danoise de génie vient d’enfanter une seconde merveille, cocon mélancolique idéal pour nos tristes soirées d’automne. En douceur, elle a cousu seule, pendant plus d’un an, les chansons en dentelle d’ « Aventine », disque haute couture porté par sa voix vaporeuse, onirique, enivrante. Une musique éthérée, intimiste, autour d’un piano et d’un violoncelle, qui sent l’ébène et évoque le chagrin. Un beau disque de secrets, un album aérien, mystérieux, sur lequel plane une brume comme échappée d’un conte. Agnes Obel ou l’ensorceleuse souveraine d’une folk nocturne hypnotique.

Fanny Sananes

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