YVI SLAN

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Yvi Slan est un touche-à-tout en matière de musique, en plus d’être un directeur artistique accompli, il est aussi un artiste de talent qui sait nous séduire par son style unique qui pourrait s’avérer incontournable.

 

Vous avez commencé par jouer de la musique rock et folk, Qu’est-ce qui vous a poussé à faire de la musique électronique ?

 J’ai toujours eu cette culture de la musique électronique, tout est venu d’un ami qui était fan de groupe comme Indochine et qui nous a prêté des synthés. Nous avons commencé à jouer tous ensemble et nous avons pris goût à cette musique. L’autre raison qui nous a fait aller vers la musique électronique, c’est par ce qu’elle se pratiquait dans les raves.

 

Vous êtes un touche-à-tout, vous avez composé des musiques pour le théâtre ou pour des jeux vidéo, qu’est-ce qui vous motive dans ces projets qui sortent de l’ordinaire ?

 C’est l’exercice de style qui est dans le même temps intéressant et enrichissant, même si dans mes productions je tourne à peu près toujours autour de la même chose tout en y apportant des évolutions, je ne peux pas me permettre autant de liberté que dans ces productions. Au théâtre ou dans ce genre de projet je peux faire des choses que je ne peux pas toujours mettre dans les disques. Aujourd’hui c’est du luxe de faire un disque, les gens n’ont plus le temps d’écouter ce type de format.

 

Vous êtes parfois comparé à Gainsbourg, est-ce qu’il fait partie des auteurs-compositeurs qui vous inspire ?

Bien sûr c’est une influence, on m’a sans doute comparé à lui par ce que j’ai sorti un disque en français, et qu’à cette époque-là j’ai pas mal écouté « l’Homme à la Tête de Chou » ou « Mélodie Nelson » qui sont les disques que je préfère de Gainsbourg, mais j’ai surtout beaucoup écouté Lou Reed. Lorsque j’ai fait ce disque je recommençais tout juste à chanter et je l’ai fait en parlant, et c’est vrai que dans cette manière de chanter, ça ressemble vite à du Gainsbourg.

 

Quel est votre processus de création : est-ce que vous vous isolez ou au contraire est-ce que vous allez à la rencontre des gens ?

Dans une première phase je préfère m’isoler, je crée mes morceaux à la guitare et au chant, je fais une ébauche d’arrangements et parfois en fonction des personnes que je rencontre sur ma route, les albums peuvent évoluer. Mais j’ai tout de suite une idée très précise de ce que je veux produire et je travaille mes albums dans ce sens-là.

 

Vous qualifiez votre style de « Boombop » es ce que vous pouvez nous expliquer de quoi il s’agit ?

 Au départ tout est parti d’une bêtise que j’ai improvisé lors d’une interview puis j’ai trouvé ça drôle, alors je l’ai gardé. Il faut aussi savoir qu’à l’époque il n’y avait rien dans ce genre, alors que maintenant sur internet vous trouvez du boom bip ou d’autres noms comme ça. Au début sur la toile au niveau référencement ça tombait directement sur nous, ça nous a permis d’avoir une visibilité supplémentaire.

 

Vous aimez vous lancer des défis, quelles sont vos ambitions musicales pour la suite ?

J’ai quelques projets à venir, mon prochain EP trois titres sortira courant mai 2016, en parallèle il y a un album qui est prévu pour la fin de l’année dans un style que je n’ai pas encore approché ou pas vraiment sous cet angle. J’ai d’autres envies comme celle de faire un disque avec un orchestre symphonique c’est quelque chose qui m’a toujours branché, puis j’aimerais me remettre à l’électro en sortant un disque de house.

 

Loic Sumien

www.yvislan.com

 

 

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