LARRY LYNCH

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Musicien professionnel depuis 3 ans, qui comme beaucoup a commencé dans les pubs et restaurants, c’est grâce à un télé-crochet que son talent a été découvert par le grand public en 2014. Mais c’est depuis ses 13 ans que la guitare est devenue son instrument de prédilection. Cet artiste, d’origine niçoise, a décidé de consacrer sa vie à la musique en auto-produisant et créant lui-même son CD, et s’attaque maintenant au marketing comme un spécialiste. Entrevue avec un artiste complet.

 

N’est-il pas difficile de se détacher de l’image « télé-crochet » quand on effectue des projets musicaux personnels après l’émission ?

Au départ, c’était ma hantise. Avant d’y participer, je ne voulais pas me lancer directement là-dedans, mais n’ayant pas gagné l’émission, cette image ne m’a pas collé à la peau et j’ai pu avoir mon propre style, je pense être aux antipodes de ce qui sort en ce moment.

 

Votre nouvel album « Life Goes On » va sortir en mai, pouvez-vous nous décrire ce projet ?

C’était un projet que je voulais faire depuis longtemps, le télé-crochet m’a servi de soutien. En effet, j’y ai rencontré des producteurs, des DJs, et j’ai eu des conseils. A la base, je suis plus folk mais la production folk coûte cher. Møme (producteur et musicien) m’a aidé sur l’album, on a fait un beau mélange avec mes bases pop-folk et son electro pour obtenir un son plus moderne afin de tenter de nouvelles choses. Ce fut une expérience particulière et enrichissante.

 

A la suite de l’écoute du morceau de « Paternity », un beau morceau folk, on se demande si le nom de la chanson a un lien direct avec votre vie personnelle ?

Enormément de gens m’ont posé cette question, mais non, je ne suis pas devenu papa. J’ai écrit cette chanson car mon meilleur ami l’est devenu. Je pense que l’on n’écrit pas forcément mieux sur nous-mêmes, mais je me suis projeté dans l’avenir pour essayer de comprendre ce que ça me ferait de devenir père afin d’en avoir plus la sensibilité.

 

Je vois que vous êtes autoproduit, pourquoi ce choix ?

Ce n’était pas forcément un choix, mais en France, les producteurs veulent uniquement de la musique avec des textes en français. Je voulais me démarquer et faire quelque chose qui me ressemble. Certes, je chante quelques chansons en français, mais à la base je préfère les textes en anglais. Je ne voulais pas rentrer dans les quotas de la radio française. D’ailleurs, une chanson de l’album illustre bien ce ressenti et explique bien la situation.

 
Un autre choix intéressant : la plateforme participative. En effet, vous avez choisi de faire une collecte de fonds via un site de crowdfunding pour vous aider à vous produire qui s’est révélée être un succès. En quoi est-elle bénéfique pour votre avenir en tant qu’artiste ?

Les fonds ont servi à couvrir les frais de création. Le projet était déjà fini mais c’était le moyen d’avoir une plateforme sécurisée de paiement. L’argent servira, je l’espère, pour créer un clip ainsi que pour monter mon home studio pour justement continuer à faire de la musique sans compter sur autrui. Mais aussi, l’argent soutiendra la réalisation d’un documentaire live en Irlande. C’est un projet qui n’est pas encore sûr, qui est en cours, mais j’aimerais vraiment le réaliser.

Mélissa NOAT
Le 12/07 au Théâtre de la Mer – Sainte Maxime (83).

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