Ce groupe franco-britannique n’a pas fini de faire couler l’encre, vous avez forcément entendu cette voix forte et émouvante, celle de la chanteuse galloise Poppy Jones qui écrit aussi les paroles. Dans cette formation pop folk, nous avons Marc, guitariste et compositeur, Virgile à la guitare, Kilian à la batterie et Toby au piano et à la basse. En France ils ont été à l’affiche de festivals influents, leur succès s’étend dans toute l’Europe et bientôt en Amérique. Leur premier EP « England Skies » a retenti un peu partout, et leur album « All In Time » est d’ailleurs sorti fin janvier ! Je vous le conseille, c’est une dose de bonheur, une ode à la vie, à l’amour, à la musique et c’est tout ce qu’on attendait !
Poppy Jones, tu as commencé à chanter très tôt, qu’est-ce que la musique représente pour toi ? Penses- tu continuer dans le même style ou bien hybrider avec le temps, chercher autre chose comme par exemple avec l’électro ?
Oui, j’ai commencé très jeune, vers six ans, j’aimais beaucoup Aretha Franklin, Dusty Springfield. Je voulais chanter comme Aretha Franklin, c’était ma première passion. Je pense que la musique est faite pour s’amuser, passer du bon temps, une chanson d’amour c’est comme un bon sentiment, les gens peuvent se retrouver eux-mêmes dans la chanson. On aime bien penser qu’on écoute la musique pour voyager, se déconnecter, partager l’instant. En ce qui concerne notre style, je pense que c’est plus important d’avoir un effet naturel, ça n’a pas de sens sinon. Si le changement se fait c’est plutôt naturellement, vers la musique pop qui nous plaît, pour être plus populaire, peut-être dans deux ans.
Vous avez un genre de musique pop, folk, indie, et aussi des influences celtiques ?
Oui, tout à fait, en fait je pense que le mélange avec les influences celtiques nous grandit d’une certaine manière. Parce que ça fait partie d’où nous vivons et d’où nous venons, donc ça vient plutôt naturellement, c’est ancré dans notre culture.
Le titre « England Skies » a eu un sacré succès. Nous l’avons souvent entendu et nous ne nous en lassons pas ! Est-ce qu’il s’agit, selon les paroles, comme une sorte de nostalgie ? Au cas où tu devrais quitter l’Angleterre ? Est-ce que c’est une promesse ?
Cela dépend de l’interprétation que l‘on en fait, de son propre point de vue. Mais en fait, c’est quelque chose de personnel : ça correspond à mon frère qui est parti vivre en Amérique… Je pensais donc à lui.
Que peux-tu nous dire sur l’enregistrement de votre premier album ? Et sur le nom du groupe, vous avez demandé la participation du public ? C’était important pour vous et la relation au public ?
Oh oui ! Je me demandais si les gens voudraient participer à trouver un nom, ils ont une connexion avec la musique lorsqu’on leur demande de donner un nom et je pense que c’est important de rester connecté. L’enregistrement a pris beaucoup de temps. Nous l’avons fait en France en janvier dernier. Nous avons pris du temps pour le mixage car nous voulions quelque chose d’unique, définir notre style contemporain. L’EP était comme une introduction, les gens avaient une chanson mais en fait ça a pris du temps avant d’arriver à l’étape d’enregistrement. Grâce à cette relation avec les gens, que j’ai pu avoir ce sentiment de liberté.
Quels pressentiments à l’avenir ?
Nous avons un très bon ressenti ! Nous irons en France et en Europe pour continuer l’aventure, nous avons un concert en mars à Paris et plein d’autres un peu partout en France. Je continue parce que ça me rend vraiment heureuse.
Avez-vous un secret pour avoir autant de succès en peu de temps ?
Non pas vraiment ! Je pense qu’on est surtout chanceux !
Talentueux et amoureux de la musique aussi ! Merci Poppy Jones …
Laetitia Bastari