LA FEMME

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Zoom La Femme

Rencontre avec La Femme à l’occasion de la sortie de leur troisième album « Paradigmes ».

Pourquoi ce nom « La Femme » ? 

C’est un nom assez mystérieux que l’on n’aime pas trop expliquer. C’est un mystère comme la femme. 

Pourquoi avoir choisi de jouer rock ? 

On ne fait pas spécialement du rock si on écoute notre album. Il y a plusieurs styles différents. Il est vrai que sur scène ça reste un groupe de rock avec une batterie et une guitare. C’est ce qu’on est. C’est le style de concert qu’on allait voir, la musique qu’on écoutait à l’époque et on aime l’énergie que dégage le rock. On a du mal quand il y a trop d’ordinateurs sur scène. On aime quand ça danse un peu, quand ça pogote. 

Avez-vous une référence ? Un artiste favori ? 

On en a plusieurs. Avec le groupe, au début, c’était plutôt un croisement entre le rock des années 60, avec comme référence le Velvet Underground, et aussi la musique synthétique des années 80 à l’image de Kraftwerk. Le tout avec un aspect de The Brian Jonestown Massacre, un groupe où il y avait beaucoup de monde sur scène. C’est un peu l’association de ces trois différents groupes. 

La diversité géographique de votre groupe est-elle l’une de vos forces ? 

Oui ! Il y a même eu des étrangers qui ont participé, notamment une chanteuse américaine. Peu importe l’origine, c’est ouvert à tous les horizons. À l’époque, il y avait Clémence qui venait de Bretagne. Moi aussi je suis à moitié Breton. Certains sont même du Pays Basque ou encore du sud-est. C’est plutôt marrant de se retrouver tous dans ce même groupe. 

Qu’est-ce qui vous démarque des autres groupes de rock ? 

À notre arrivée c’était la mode des groupes qui chantaient et imitaient beaucoup les anglais et le rock américain. Nous, on avait décidé de chanter en français, de remettre un peu les synthés au goût du jour. Je pense que c’est ce qui nous a permis de nous démarquer et trouver notre originalité 

Pourquoi ce titre « Paradigmes » ? 

Au début, on trouvait le mot stylé. Sans connaître spécialement la définition. Après l’avoir consulté on a trouvé ça assez fou. C’est un concept qui est très universel, très large, assez ancestral. Ce terme est général, il regroupe plein d’idées. Ensuite on s’est aperçu qu’on attendait ce nom beaucoup : à la télé, aux infos, etc. On entend beaucoup parler de « changement de paradigme ». Tout cela nous semblait assez cohérent avec l’actualité. 

Quelle serait votre scène rêvée ? 

Je n’ai pas spécialement de scène rêvée. Aujourd’hui tout est incertain. On ne sait pas quand les choses reviendront à la normale. Peut-être que ça reviendra à la normale, mais on sera tous assis avec des masques. Pour l’instant c’est assez flou et abstrait de se prononcer là-dessus. 

Vos projets à l’avenir ? 

Actuellement on travaille sur un long métrage qui va illustrer tout l’album. On clippe chacune des chansons qui pourront ensuite être visionnées de manière continue. De A à Z, sur un format long métrage. C’est notre projet principal. 

Pauline Jarzynka

Le 10/03/2022 à l’Espace Julien – Marseille (13) et le 11/03/2022 à Paloma – Nîmes (30).

www.lafemmemusic.com

 

 

 

 

 

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