SEBASTIEN GRAU – DUB STATION

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Les soirées Dub Station est un label de soirée créé par l’association musicale et présente un peu partout en France. Ces soirées mettant à l’honneur les sound systems, inspirées des meilleures soirées anglaises ont fait des émules. Elles sont accueillies à Vitrolles pour la quatrième année consécutive. Sébastien Grau, nous dévoile leurs histoires et l’esprit de ces moments.

 

Pouvez-vous présenter ainsi que l’association ?

C’est la quatrième édition à Vitrolles. Musical Riot a été créée en 2002 quand nous avons ouvert notre première salle de concert. Auparavant nous avions longtemps exercé dans les sons de reggae et autres. Nous avons fermé en 2004, et à partir de là nous avons commencé à organiser des soirées sound systems dans la région, puis un peu partout en France, et pendant un temps en Espagne. Nous avons créé le label de soirée Dub Station. C’est la quatrième année que nous faisons le festival à Vitrolles. J’écoutais beaucoup de reggae ado, et c’est aussi le cas pour ceux qui travaillent avec moi. Mon oreille a évolué jusqu’à écouter du dub et de l’électro.

Qu’est que le Dub Station ?

Nous faisons venir des sound systems, des collectifs qui ont monté leur système de diffusion de leur main. Cela va de la menuiserie à l’installation des composants pour que cela sonne correctement. Cela provient d’Angleterre, des soirées University Of Dub, ce sont les soirées cultes de cette scène et elles sont reprises par le carnaval de Nothing Hill. Le principe, c’est de faire venir des collectifs. Il s’installe à même le sol, il n’y a pas de scène. Il y a une tour de contrôle d’où ils peuvent faire les réglages. De plus nous faisons également venir des producteurs qui ont rarement l’occasion de se produire.

Pouvez nous parler de la programmation, quels sont vos critères pour la choisir ?

Cette année il y aura Chinese Man, Coki, un DJ de la scène dub step qui a explosé il y a une dizaine d’années, c’est une grande chance de l’avoir. Iration Steppas, le fer de lance de scène cette, qui a débuté dans les années 90 : Ils ont créé quelque chose de neuf, ils sont sortis du reggae instrumental pour un son plus électro, c’est un des plus gros représentant de la scène anglaise. Et OBF Soundsystem, un des grands de la scène française. Il y aura aussi la diffusion de film United For Jamaica de l’association Kabba Roots. Jusqu’à présent nous avions une grosse tête d’affiche, artistiquement qualitative et qui nous assurait un minimum de public. A coté nous programmions les sound systems, et les groupe locaux à mettre en lumière. Cette année c’est Upfull Brothers et Tribal Root. Nous avons ouvert la programmation à un style plus large, ce sera plus riche artistiquement.

Pouvez-vous nous parler du public ?

Le public a grandi avec le temps, mais il n’est pas exponentiel, ce n’est pas une musique relayée par les médias. Les gens suivent ce qu’on fait au niveau local, mais vont faire de la route pour aller aux différents festivals. C’est un public très dynamique, composé de jeunes et de ceux qui écoutaient du reggae à l’époque de Bob Marley. Le festival est le prolongement de ce que nous faisons à l’année. Après au niveau politique c’est plus délicat, c’est une musique beaucoup basée sur la basse et les décibels. Mais à Vitrolles il y a une volonté politique de faire quelque chose dans la ville. Le festival de Vitrolles est en train de devenir le point fort de la saison et nous y plaçons beaucoup d’espoir nous comptons vraiment l’agrandir, l’étendre sur plus de jours avec une organisation de plus en plus carrée. Cette année nous organisons un bivouac par soucis de sécurité routière et pour que ceux qui habitent loin soient plus tentés de venir. Nous avons beaucoup d’ambition autour de ce festival.

 

Hélène Salimbeni

 

Du 15/07 au 16/07 au Domaine de Fontblanche – Vitrolles (13)

www.musicalriot.org

 

 

 

 

 

 

 

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