Lorsque Véronique Sanson s’est assise à son piano, mes souvenirs m’ont ramené en 1972 ; je revois, petit bambin, la jeune pianiste chanter « Besoin de Personne ». C’était mon premier concert, même si j’étais présent par hasard. La salle était bondée (3000-4000 spectateurs), comme vendredi soir, la vedette de ce soir-là était Michel Polnareff. Véronique Sanson avait été formidable en première partie et le show à la salle Nikaïa le fut aussi. Je souhaite à Charles Passi, visiblement ému, le même parcours professionnel, lui qui nous a réjouis avec son harmonica, sa voix et sa guitare.
Le public était impatient d’entendre Véronique Sanson. 24 chansons pour la tournée « Mes Années Américaines ». « Vancouver » est la première, les autres s’enchaînent, de grands succès le plus souvent. A la huitième, le public assis se lève peu à peu, puis s’avancent pour se coller à la scène, pour vivre une belle communion avec l’artiste, heureuse et généreuse.
8 musiciens et deux choristes l’accompagnent avec notamment Steve Madaïo éblouissant à la trompette.
Une très grande joie de retrouver Véronique Sanson en pleine forme et le spectacle fut grandiose.