M A G I S T R A L
Pendant près de trois heures, Sir Paul McCartney, ancien Beatles a littéralement envouté le public du stade vélodrome. Une setlist à faire rêver n’importe quelle star de rock (Stones exceptés peut-être) allant de “Eight Days a Week” (21h30) au final très heavy metal “Helter Skelter” vers 0h07 puis le medley “Golden Slumbers”, “Carry That Weight” avec une battle de chorus à trois guitares suivit du fort bien nommé “The End » fort tard dans la nuit phocéenne. Près de 25 minutes de rappel, des jets de flammes et feux d’artifices pour illustrer le très bondien “Live And Let Die”. On aura même droit à une petite citation du “Foxy Lady” d’Hendrix à la toute fin de “Let Me Roll It”. Quand il entame “Let It Be”, des milliers de briquets et téléphones illumineront le stade du parterre aux hauts des tribunes.
Et toujours le charme et l’élégance du petit gars de Liverpool. A 72 ans c’est un showman accompli, il joue tout aussi bien de la basse, du piano que des guitares acoustiques, électriques, six ou douze cordes et même d’un ukulélé pour un vibrant “Something” hommage à George Harrison. Il n’hésite pas à plaisanter avec le public (presque 40000), en français, lançant un malicieux “Allez l’OM” …
Si Paul a oublié de citer ses musiciens, faisons le, car ils sont pour une bonne partie de la réussite de ce concert. Brian Ray, basse et guitares; Rusty Anderson, guitares acoustiques & électriques; Abe Laboriel Jr, batterie; Wix Wickens, claviers, guitare, accordéon. Une complicité qui date d’une bonne quinzaine d’années et qui s’entend.
Il le chante depuis longtemps et il le prouve encore une fois “A splendid tile is guaranteed for All”
Jacques Lerognon