Le 18/07/2024 sur la Plage de l’Hôtel Amour – Nice (06).
Le public niçois a vibré au son napolitain de Nu Genea. Une atmosphère italo-niçoise (pléonasme choisi) s’est installée dès le warm-up de Whodamanny. Ensuite, Nu Genea a pris le relais, introduisant leur set avec le titre « Monyaka – Go Deh Yaka (Go To The Top) (Club Mix) », créant immédiatement une ambiance reggae, dancehall et dance music, suivie d’un morceau de habibi funk « Sabhana » d’Ahmed Ben Ali. Le groupe a ensuite enchaîné des sélections habilement choisies s’entremêlant avec des morceaux de leur dernier album « Bar Mediterraneo », plongeant le public dans un univers où fusion, funk, disco et jazz se mêlaient avec une aisance déconcertante.
Le groupe a su maintenir une énergie constante tout au long de la soirée, captivant le public par sa passion contagieuse pour la musique. Leur style, un mélange audacieux de disco, jazz et funk, était enrichi d’une touche distincte d’italo-dance qui a électrisé à la fois les corps et les esprits. Cependant, tout n’était pas parfait. La qualité médiocre du système de sonorisation, avec des aigus trop prononcés et des basses presque absentes, a légèrement déçu certains audiophiles, atténuant quelque peu l’expérience sonore. Nous aurions préféré davantage de moments live, bien que Lucio Aquilina ait ajouté quelques touches de synthétiseur en direct. La performance DJ, bien que parfois déstabilisante avec des transitions hésitantes, témoignait de la complexité de mixer des genres aussi divers que le funk, le disco et le jazz. Malgré ces imperfections, indépendantes du duo napolitain, la soirée a su offrir au public niçois une expérience mémorable.
Arthur Lorin
Photo : Letizia Cigliutti.
