L’excellent disque « Afrodeezia » sert de support à la tournée. « Hylife » lance le concert, suivi du très bon « B’s River » et de l’éternel « Papa Was A Rolling Stones » pour le plus grand plaisir du public… « Gorée » ne fut pas oublié, comme l’incontournable « Tutu » pour clôturer ce fabuleux concert. Nous avons eu un exceptionnel Marcus Miller, s’exprimant dans un français parfait, majestueux avec ses basses, émouvant à la clarinette basse mais aussi impérial en chef d’orchestre pour laisser jouer son groupe (Alex Han aux Saxophones, Adam Agati à la guitare, Louis Cato à la batterie, Maurice Brown à la trompette, son vieux complice Mano Hanes aux percussions et un impressionnant pianiste) pour des morceaux de 15 à 20 minutes chacun. Près de deux heures de concert, une acoustique très agréable, le public partit conquis et sous le charme des artistes de la soirée. Les deux longues standing ovations resteront de très grands moments.
Un très grand moment au Silo !
Marcus Miller revient en juillet sur la région : le 18 à Jazz à juan (avec Ibrahim Maalouf), le 19 à Sète et le 21 à Patrimonio. N’hésitez pas un instant si vous pouvez.
Moi, j’ai naïvement acheté un billet au concert que M. Miller a donné à Rouen et je l’ai amèrement regretté.
C’était horriblement chiant : une musique scolaire, dépourvue de la moindre inventivité, des mélodies et des rythmes simplistes, des soli convenus et, pour couronner le tout, un groove rappelant furieusement une salle d’attente de l’Urssaf de Dieppe.
J’ai tenu trois morceaux avant de me dire que la vie était trop courte pour m’infliger une telle punition et je me suis barré, écoeuré, dégoûté, déçu mais… libéré de ce jazz sans âme et de ce slap sans slip !