#NVmagLiveReport
Pour cette première édition du festival Le Printemps des Nuits du Sud c’est un pari réussi puisque dès l’ouverture des portes l’affichage était complet. En effet, ce soir là le chapiteau Magic Mirror accueillait 1500 personnes, tout comme le concert de Bernard Lavilliers quelques jours auparavant. La première partie couverte par Emilie (Emilie Kahn) & Ogden (sa harpe) nous plonge immédiatement dans son univers doux et ludique. Seule sur scène avec sa harpe, elle envoûte le public avec sa voix. Venue spécialement de Montréal, ce sera sa première représentation dans notre région. Artiste de talent, elle assure le show en solo avec ses compositions et son univers onirique. Toutefois, certains ne sont pas forcément conquis par sa prestation qu’ils jugent trop soporifique à leur goût. Ne connaissant pas cette artiste pour la plupart, ils étaient présents pour la grande majorité venus pour le grand Michel Jonasz. Après une courte pause, le très attendu Michel Jonasz rentre sur scène avec son quartet. Il est accompagné du virtuose de la batterie : Manu Katché. Le concert débute, ça swingue. Toutes générations confondues connaissent parfaitement les morceaux : ça chante, ça danse; vive le jazz, vive le blues. Après plus de quarante ans de carrière on retrouve le crooner en pleine forme. Quel charisme ! On regrettera tout de même le peu de visibilité du concert, dû à un grand nombre de personnes présentes ce jour là. Fort heureusement, plusieurs écrans permettaient aux spectateurs de visionner le concert. On notera également une organisation coordonnée et fluide : snacks, buvettes, espaces extérieurs, commodités, espaces pour les personnes à mobilité réduite… L’espace du chapiteau est chaleureux et intime avec beaucoup de cachet. Si vous aimez la proximité avec les autres, ce lieu est fait pour vous. Ce que nous retiendrons de cette première édition : c’est un réel succès et un très bon choix de programmation.