#NVmagLiveReport
Le 09/09/23 à la Citadelle de Villefranche-sur-Mer (06)
A la fin de la journée Tremé Day, après les déambulations dans l’après-midi de deux Brass bands, a lieu dans le magnifique cadre de la citadelle de Villefranche, le concert du trompettiste chanteur James Andrews. Le Nice-Orléans Jazz Orchestra (NOJO pour les amis) est encore là, c’est lui, sous la conduite de l’enfant de Tremé qui commence la soirée. Deux morceaux dont le fameux « When The Saints Go Marchin In » pour se mettre dans l’ambiance. Les ombrelles décorées, les danseuses, les percussions et un soubassophone (pom,pom,pom). Puis, après les discours d’usage, les musiciens prennent place. Linus Olsson, le musical director de la soirée, à la guitare, Yoann Serra à la batterie et Max Matis à la basse électrique. Les titres, les tubes s’enchaînent. James alterne trompette et chant mais aussi paroles, c’est qu’il est bavard! « Jambalaya », « Lil Liza Ann », « Mardi Gras in New Orleans », puis « Ooh Poo Pah Doo », un titre écrit par Jessie Hill , le grand-père de James en 1960 mais popularisée par la grande Tina Turner. Passage obligé par « What a Wonderful World » et son imitation de Louis Armstrong. Très vite l’espace devant la scène se transforme an danse-floor. Les sectateurs empoignent les parapluies décorés et se trémoussent à peu près en rythme. Yoann Serra de quelques coups de baguettes bien ajustés règle tout ça! Linus nous offre un très beau blues qu’il chante, guitare en main avec un des très beaux solos dont il a le secret! Un court entracte avant d’attaquer le second set, Pascal Masson qui a troqué le soubassophone pour une contrebasse. Et c’est reparti de plus belle. Un « Saint James Infirmary » de derrière les fagots, la belle est toujours allongée sur la table mortuaire –
See my baby there
he was streched out on a long white table
So cold, so sweet, so fair.
Mais pas de tristesse dans la musique de James Andrews, la bonne humeur finie toujours pas l’emporter. On repart à Tremé, on danse, on saute, on agite les parapluies. Le groupe a maintenant deux bassistes puisque Max Matis a repris sa place. Et puis avec un « When The saints » qui revient, le groupe fini le concert. Que nenni. La trompette fuse, la guitare fuzz dans une nouvelle mélodie. Juste histoire de se chauffer avant l’after (!) à la Trinquette.
Une fête parfaitement réussie ne doutons pas que l’an prochain, le Tremé day durera deux ou même trois jours.
Jacques Lerognon