INDUSTRIAL FESTIVAL, le 28/01/17 à la MJC Picaud – Cannes (06)

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#NVmagLiveReport

Arrivé juste après le warm-up de Lith à qui je présente mes excuses, je débutais donc la soirée avec le duo enragé Ambassador21. Tatouages sur les bras, vêtements plus sombres que la nuit, visages maquillés de remarquables balafres, difficile d’oublier leur show bruyant ponctué de doigts d’honneur. Secoué par l’agressivité de cette première partie, je ne pouvais être mieux apaisé que par l’electronica de Mlada Fronta. Les mélodies et nappes synthétiques associées aux beats parfaitement synchronisés aux boucles visuelles ont véhiculé leurs vertus curatives, et très vite on distinguait une lueur éclaircir le dress code très sombre de l’événement. Si le spectacle audiovisuel réveillant en moi la nostalgie des bornes d’arcades m’avait semblé déjà captivant, j’appris que le dispositif aurait dû être plus grandiose encore mais qu’il n’avait malheureusement pu être déployé à cause d’un problème technique. Le cannois chaleureusement applaudi, laissa la scène bien chauffée à Covenant pour leur troisième passage au festival. Les fans, venus de tout l’hexagone pour cette unique date française n’auront attendu qu’un morceau avant d’entendre le mythique « Bullet ». Eskil Simonsson difficilement reconnaissable sans sa chevelure n’a cependant laissé planer aucun doute sur son identité dès l’instant où il prit le micro, tant la beauté de ses graves est identifiable. Lumières rouges et stroboscopes étaient présents pour magnifier les parties instrumentales parfois perturbées par de surprenantes imprécisions rythmiques.

Guillaume Adamo

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