FESTIVAL LE BON AIR

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#NVmagLiveReport

Du 24 au 26/05/19 à Friche la Belle de Mai – Marseille (13).

Presque trente degrés sous le soleil Marseillais, l’ambiance en fait ressentir quarante. Les festivaliers se pressent aux grilles de Friche la Belle de Mai, complexe atypique et écrin artistique lové au sein de la cité phocéenne. Passer les portes, l’atmosphère est celle que nous connaissons si bien à la ville de Marseille, mais de manière plus cosy, un fond d’électro se fait déjà entendre alors que le soleil n’a pas commencé à descendre. Sur le toit, les chanceux du Bon Air arrivent en comité de plus en plus imposant, les gens flânent en attendant la nuit. Le son d’Ovairdose, Mount Kimbie et Paillettes montent subtilement et la transition se fait en douceur : de l’ambiance lounge des toits, où la chaleur est douce et le transat confortable, nous empruntons les escaliers d’échafaudages comme des travailleurs pressés et désordonnés. Et là enfin, un monde de la techno et de l’électro nous ouvrent ces portes. La Ball room est ouverte par Vazy Julie, puis Bill Vortex, nos petits français lancent le coup d’envoi de deux soirées et d’une journée dantesques. La quatrième édition du Bon Air tient sa promesse et offre une cinquième ambiance à tous les danseurs et amateurs de son. Au fil de la nuit, tout ce petit monde se presse d’un côté pour apercevoir Boys Noize, I Hate Models ou Manu Le Malin dans une salle immense faussement désaffectée, la Warehouse et son fameux système Funktion One. Entre deux couloirs et trois escaliers, on se bousculent pour arriver à entendre Peach ou Bella Boo avant la fin de leurs sets, placées comme des reines au centre de La Boîte. Les DJs évoluent ainsi au milieu de leurs fans, la chaleur et l’ambiance déferle telle une vague dans chaque recoin de cette salle. Un somptueux système de leds et de jeux de lumières descendant du plafond illustrent ingénieusement les concerts, les artistes exaltent. Les fans évoluent dans tous les sens, sur les quatre étages, et une fourmilière se forme dans la friche, sauvage et dévergondée. Au centre névralgique, et en plein air pour souffler un coup, la Boule à Facettes illumine l’ensemble du festival. Intime et par le même temps délurée, c’est une ambiance de grand festival qui y réside, enflammée par David Hunk ou Miley Serious. Un arrêt à La Ball Room pour laisser son corps et son esprit vibrer au rythme de l’électro plus house, sur les sons de Bill Vortex ou encore Lena Willikens. C’est dans la Warehouse que les derniers festivaliers échouent, aux premières lueurs de l’aube ; et les deux soirées s’enchaînent pour ne former qu’un long rêve de lumières, de sons et de vibrations, duquel on s’éveille doucement le 26. L’été arrive, et on est prêts.

Enola Chagny

Photo : Tina VanBelle

www.le-bon-air.com

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