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Paradis Minuit est à la base un duo. Derrière ce nom se cache la voix de Marielle Valentin (textes, chant, et basse) et Motch d’OTH (guitare). Rapidement rejoint par Ludovic Crés (guitare) et Fred Maggesi (batterie), le groupe montpelliérain devient alors quartet. Le combo propose à travers “De rouille et de sang”, un rock saturé qui dénote. La voix et les textes de Marielle s’allient à merveille aux mélodies des onze titres de l’album.
L’écriture tendrement cruelle sur “Paris Marylou” et engagée de manière subtile sur “Tout le monde (court)”, qui dénonce les travers de cette société pourrie condamnée par le pouvoir de l’argent. La rupture amoureuse est décrite aussi sur “J’ai perdu mon punk”. “Brûler les gaz” parle d’esprit de liberté. Sur des tonalités plus heavy, “Guerilla” aborde un sujet plus sombre, celui des ravages de la guerre. “Chat noir”, aux accents plus cyniques et “De rouille et de sang” terminent le disque dans un déluge de riffs de guitares électriques.
Céline Dehédin