(Ici D’Ailleurs/ L’Autre distribution)
#NVmagAlbum
Songwriter depuis toujours, Matt Elliott, signe ici son nouvel opus « Farewell To All We Know ». Ce titre du disque, est d’ailleurs appuyé par un piano sensible, par les arrangements divins de David Chalmin, et à travers le violoncelle de Gaspar Claus et la basse subtile de Jeff Hallam. Fermez les yeux, c’est un ravissement pour les oreilles. Le titre en ouverture, se déchire entre la peur du lendemain et l’espoir d’un avenir incertain. Le tout est enveloppé par une guitare folk et le chant comme un murmure, vous frôle l’âme… Comme un poème musical, les 10 morceaux de ce disque, dépeignent un constat lucide comme sur « Hating The Player, Hating The Game », sur notre quotidien morne. « The Day After That », à la mandoline, se veut mélancolique et romantique. Sans tomber dans le larmoyant, la voix de Matt est profonde, chaude et suave. A tel point, que l’on se laisse entraîner dans ce voyage et c’est déjà la fin du disque. Un album troublant, qui ne vous laissera pas de marbre.
Céline Dehédin