LIZ MCCOMB : Brassland

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(GVE/Naïve)

A ceux pour qui le doux patronyme de Liz McComb n’évoque absolument rien, il va falloir vous mettre à la page. Originaire de Cleveland, cette chanteuse américaine en est à son 10e album. Particularité : une voix divine qui incarne toute la musique noire américaine dans son plus large spectre. Car Liz McComb vit littéralement ses chansons ; elle leur donne corps et âme, les transporte, les transfigure via des interprétations tout bonnement divines. Avec le bien nommé « Brassland », la chanteuse s’est décidée à s’entourer d’instruments à vent, chose qu’elle se refusait jusqu’à présent. Le résultat est bluffant. Associée à des cuivres en nombre, la voix de la diva est sublimée, enveloppée dans des écrins tour à tour jazzy, soul, funky ou reggae. Une merveille ! A noter la reprise de plusieurs titres de renoms à commencer par « What a wonderful world », immortalisé par un certain Louis Armstrong.

Matthieu Bescond

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