(Wax Poetics Records)
[rating:4/5]
Kendra morris est différente. La preuve, elle aime la taxidermie. Après des classes en section punk dans un groupe de filles de Floride (Pinktricity), un boulot de serveuse à Manhattan (au Library Bar, avec Lou Reed et Antony Hegarty pour clients !). Après son premier album « Banshee » qui tournait autour d’une rupture et un album de reprises ; la sensualité indocile de la belle rousse (devenue blonde) revient avec Babble. On dit souvent que sa voit oscille entre Amy Winehouse et Janis Joplin. Mais Kendra Morris a bien plus que ça. Parce qu’en plus d’avoir la fougue, elle a la classe de Dusty Springfield. Mais surtout beaucoup de modernité. On sent dans Babble, en plus de cette esprit rock/blues, que les morceaux sont très électroniques, avec une approche presque R’n’B (« avalanche »), et une réelle volonté de renouveler la soul.