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Pour le volume 2 de ses dialogues en liberté, le pianiste Frank Woeste reprend la formule du premier, des rencontres avec un musicien autour d’un piano. Un lieu, une composition, un duo, trois prises pas plus. La musique et la spontanéité avant tout. Trois guitaristes (Gildas Hekselman, Nelson Veras, Lage Lund), deux pianistes (Bojan Z, Éric Legnini au Rhodes), deux batteurs (Frank Agulhon, Stéphane Galland), deux saxophonistes Rick Margitza, Walter Smith III) et le tromboniste Ryan Keberle prennent donc place aux côtés de Frank Woeste. Une bien belle équipe dont la simple énumération donne l’eau à la bouche et, de fait, chaque plage de l’album est comme une petite friandise que l’on déguste avec délice. Le meilleur exemple, le dialogue N°20 avec le ténor de Walter Smith, la beauté de la mélodie, la pureté du son du saxophone nous transportent loin.
Jacques Lerognon
