(Partycul System)
[rating:4/5]
Il est toujours intéressant de découvrir de nouveaux artistes car ils ont une fraîcheur et des idées qui peuvent surprendre et c’est le cas avec Feu Robertson. D’entrée il nous déroute avec « Young Wooly Rhinoceros » qui sonne comme la rencontre improbable entre David Bowie et Pink Floyd. Il joue beaucoup sur les dissonances des instruments ce qui crée une atmosphère assez étrange notamment sur « Sunrise Burning » et « Dark Blue ». « Ballad of Loli » est une brève éclaircie dans une clairière après la tourmente de l’orage et permet de continuer le voyage avec « Haunting Old Joys » où il cite un passage « Space Oddity » de David Bowie. L’album fait l’effet d’une ballade dans une forêt peuplée de sons étranges. Feu Robertson est à conseiller à tous ceux qui acceptent de quitter les chemins balisés pour des sentiers plus sombres.
Laurent Therese
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