(Dixiefrog / Harmonia Mundi)
Les beaux disques sont souvent des histoires de rencontres. Celui ci est d’abord issu de la rencontre avec Jean Alain Roussel, clavier et arrangeur de Bob Marley, Police ou Cat Stevens (entre autres), qui a du coup posé sa discrète mais néanmoins efficace patte sur la plupart des 12 titres de ce 18ème album, où se mélangent nouveautés et titres re-interprétés (datant de l’époque vinylique) dans une tambouille parfaitement dosée de blues langoureux, reggae coloré, chanson humaniste, funk sautillant dont seul Bill à le secret. Comme autre rencontre il y a aussi celle avec Fred Chapellier (guitariste de Dutronc), ce qui a donné lieu à la naissance d’une version explosivement funky des « Cactus » et enfin celle avec Sanseverino pour une reprise/transformation tous banjos dehors de « Bobo Boogie ». Une idée ça … Si on pense à tous les gens que Bill a croisé au cours de sa longue carrière (34 ans), un album de duos ça pourrait faire un panorama plus qu’intéressant !