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Bandit Bandit pourrait être un film ou plutôt une histoire autour d’un voyou ( Hugo) et d’une voyelle ( Maëva) qui se rencontrent et forment un couple rock inattendu. La fiction s’est donc transformée en réalité. Alchimie immédiate, leurs univers respectifs fusionnent, jusqu’à l’évidence, une complicité débordante où les sentiments, dont l’amour, sont présents jusqu’au moindre recoin, portés par les voix entremêlées du duo le plus espiègle du rock hexagonal. Après un premier titre « maux » dont le succès fulgurant a définitivement inauguré ce qui peut s’apparenter à une success story, nos deux compères nous offrent un premier EP où textes en français se mélangent parfaitement avec une musique jouant ouvertement avec la carte de la séduction, tel un péché mignon. Le résultat est à la hauteur des attentes qu’avait suscitées leur premier single. « Pixel » et sa ligne mélodique addictive, ou bien encore « Nyctalope » sensuel jusqu’à la dernière note. Bandit Bandit vient donc combler ce désamour de la langue française qui faisait cruellement défaut dans le rock.
Franck Irle
