(Autoproduction)
[rating:3/5]
Un point commun entre les plages de Californie et la Promenade des Anglais, autre que les palmiers ? Le hard rock, pardi ! C’est Glamory qui le dit, avec une pochette d’album qui ne laisse pas planer le doute ne serait-ce qu’une seconde ! Stylistiquement parlant, c’est ultra léché et ça va chercher tantôt du côté de Van Halen, tantôt du côté d’Extreme, parfois jusqu’à DAD ou Sammy Hagar. Le résultat c’est des compos bien ficelées, un beau jeu de guitare (« Dancer In Paradise », superbe) et une prod plus que correcte pour une autoprod. Les moins, parce qu’il en faut : ce sont des lourdeurs au niveau du chant, peut être mal mixé, mais surtout trop propret et alourdi par les interventions de chant féminin du reste maîtrisé. Si le hard rock français (et son cousin germain le metal par la même occasion) arrivait à se départir des clichés qu’il trimballe comme des casseroles depuis toujours, il ferait sans doute bien de nouveaux adeptes ! Souhaitons en tout cas bonne chance à Glamory qui en épurant un peu son style pourrait devenir d’ici peu une référence française du genre sans rougir.