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Les mélodies qui trottent dans la tête du batteur Antony Soler sont inspirées de la pop, du jazz ou de la musique psyché des années 70. L’album commence par un groove bien serré, émulé par Earth Wind & Fire, initié par le Rhodes d’Alexandre Saada qui assure les lignes mélodiques avec les saxophones de Thomas Puybasset. Le bassiste Laurent David, nous montre son immense talent dans de belles lignes de basse rondes et groovy. Idéal pour la frappe précise et généreuse du leader. On retrouvera, triturés pour le meilleur, par le groupe, du Gainsbourg, du Elliott Smith, du Beatles ou du moins connu John Mayer. La relecture de la balade de Jack Conte, Get Happy, est pleine de sensibilité. Malgré la diversité des influences, Anthony Soler a réussi à donner au travers de beaux arrangements, une cohérence, un son à son “power jazzband”. Un groupe à découvrir assurément.
Jacques Lerognon
