Avec “Baby Land”, le pianiste Adrien Chicot passe avec brio du trio au quintet. Sylvain Romano, fidèle acolyte, reste à la contrebasse, Antoine Paganotti le rejoint à la batterie. Deux soufflants de haute volée complètent le nouveau groupe, Ricardo Izquierdo au saxophone et Julien Alour à la trompette. Le pianiste signe toutes les compositions et arrangements. Bien que conçu pendant la pandémie, la tonalité générale du disque est plutôt guillerette.
Qu’ils soient à l’unisson ou chacun dans leur coin, trompette et sax enjolivent littéralement les mélodies d’Adrien Chicot en leur donnant ampleur et dynamique. A l’exception de “Sunlight”, très court en solo chacun des thèmes prend le temps de s’installer et laisse aux musiciens le loisir de s’exprimer généreusement. Néanmoins, Adrien Chicot dédie deux de ses pièces, au piano trio.
Jacques Lerognon