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La molécule de Tchapakan est née de la rencontre de quatre drôles d’électrons, quatre zèbres aux influences multiples. L’énergie atomique de TchaPaKan est à consommer sans modération de la chambre à la scène où les sons Roots fusionnent et se distordent. Avec ses albums “Mélangé” et “Tri Sélectif” nourris d’idées fortes, le groupe grassois dévoile sa dimension humaine et engagée puis écume la région en soutenant des causes qui lui sont chères, telles que les droits de l’homme, l’environnement, la sensibilisation à la pauvreté grandissante ou encore la protection de l’enfance. Avec près de 100 concerts à son actif, la musique de Tchapakan, hymne à la tolérance et à l’amour, appelle au partage et au respect. Un quatuor authentique à 100%. Rencontre avec son membre fondateur Jef…
Tu as traversé une période difficile avec le décès d’Olivier (ton batteur) et le départ de Jean-Phi (ton bassiste), où as-tu trouvé la force de continuer ?
Oui bien sûr ça a été assez compliqué. Mais je n’ai jamais vraiment été seul. C’est plus motivant quand il y a quelqu’un pour se dire “qu’est-ce qu’on fait?”, que d’être seul à se dire “qu’est-ce que je fais?”.. Donc on a toujours eu l’énergie et l’envie de continuer. Pour toute la joie de cette l’aventure, les rencontres, le bonheur de faire de la musique, la scène… Donc aucun hésitation sur ce point.
Plus Roots que Rock, Tchapakan a définitivement fait son choix, comment s’est fait la transition ?
Oui. TchaPaKan sonne un peu plus Roots maintenant, c’est juste une transition naturelle qui s’est faite au fil du temps et de l’humeur. Rien n’a vraiment changé c’est une coloration un peu plus festive, mais nous restons de la chanson françaises rock and Roots.
Comment as-tu rencontré Benji (basse et violoncelle) et Pascal (Sax) et comment t’es venu l’idée de rajouter un saxophone (et ainsi de passer du trio au quartet) ?
Benji notre bassiste a été tout simplement recruté en faisant un casting classique. Il a une très bonne culture musicale avec un gros niveau technique à la basse. Avec Pascal (saxophone et trompette) on n’est plus dans l’énergie, le ressenti et l’improvisation. Nous sommes très différents et vraiment complémentaires. C’est un très bon équilibre pour un groupe je pense. Avec Ninjol, le batteur, Ils apportent beaucoup de rigueur. Ils aiment que les choses soient travaillées, calées précisément, sans laisser de place au doute !
Aujourd’hui quel regard as-tu sur l’industrie musicale ?
Bien sûr l’industrie de la musique est en mutation. La façon de consommer la musique a changé. En tant que groupe amateur on vend moins de CD en concert, mais c’est tout. Ça ne change pas grand- chose pour nous. Par contre depuis quelque temps, sentiment d’insécurité oblige, les gens sortent moins. Cela se ressent sur les festivals et en soirée concert. La planète est tendue et stressée. Il faut continuer à envoyer des messages de paix et des ondes positives, chargées d’amour. Ne jamais s’arrêter. C’est vital. Pour nous tous.
Tu as des coups de cœur musicaux locaux ou nationaux et si oui lesquels ?
Localement Sika James avec qui on a partagé quelques scènes et qui est un petit soleil musical à elle toute seule. Nationalement j’attends l’album de LEJ avec impatience et le retour de Stromae avec curiosité.
Vous avez gagné le prix du public du Tremplin de Musiques Actuelles de Valbonne… penses-tu que TPK refera des tremplins et si oui lesquels ?
Oui bien sûr, les tremplins sont un moyen de se faire découvrir à un nouveau public et aussi des moments très grisants, du fait de l’esprit de compétition. Ce qu’il n’y a pas lors d’un concert classique. Nous n’en avons pas d’autre de prévu pour le moment.
Quels sont vos projets pour 2017 ?
Sur 2017, on recherche un nouveau musicien multi instrumentiste et on travaille de nouvelles compositions… À suivre….
Céline Dehédin
http://www.tchapakan.com/