#NVmagZoom
Tomawok est un chanteur de reggae aux multiples influences. Après avoir sortie deux « Street albums » et ramener un bon public autour de lui, il enchaîne avec deux albums « Wakatanka » et « Weedamuffin » avec des featuring d’envergure internationale. Avec de nombreuses dates à travers le monde il fait partie des acteurs du monde du reggae français. Rencontre avec cet apache au flow percutant.
Bonjour Thomas, Raconte-moi ton parcours musical et ce qui t’as le plus influencé dans ta musique.
J’ai commencé à jouer avec un groupe de fusion y’a 15 ans, ça a duré à peu près 10 ans. A côté de ça j’écrivais des textes depuis l’âge de 11ans donc j’allais dans mon quartier prendre le micro. En 2004 j’ai monté un groupe de hip-hop/fusion qui s’appelait Urban Poison. Puis à côté de ce groupe j’avais un projet reggae : Tomawok. Donc j’ai pas mal tourné que ce soit pour mon projet Tomawok ou mon groupe. Pour ce qui est des influences je dirais beaucoup de jamaïquain, ce qui m’intéressent sont ceux avec des grosses voix ou des gros débits, après on peut citer des groupes comme Raggasonic,…
Pourquoi ces références à la culture indienne comme ton nom Tomawok, ta coiffe amérindienne ou même ton titre « 8 millions d’indiens » ?
Depuis que je suis tout petit j’ai toujours été attiré par les indiens, déjà avec les costumes ou les petites figurines. Lorsque j’avais 15-16 ans je faisais un freestyle à Marseille avec d’autres chanteurs et l’un d’entre eux m’a demandé mon nom mais je n’avais pas de nom d’artiste. Donc il m’a demandé mon prénom, je lui ai répondu Thomas et il m’a répondu « Bah Tomawok » et le je me suis dit que c’était parfait, ça collait parfaitement.
Ta musique te permet de voyager, comme en Afrique, Jamaïque ou en inde par exemple, c’est quelque chose qui est important pour toi ?
Oui c’est super important. C’est un peu un rêve, aller en Inde ou en Jamaïque c’est énorme. Puis c’est super enrichissant tu rencontres de belles personnes partout dans le monde aussi.
Plutôt grosse scène avec le groupe ou petite scène avec soundsystem ?
C’est vrai qu’une petite salle blindé ou ça danse comme des ouf c’est bien. Après forcément une grosse scène avec le groupe c’est bien cool aussi. Il faut savoir que je fais beaucoup de scène en soundsystem et peu en groupe, certain morceaux passent mieux en soundsystem et d’autres passent mieux en groupe, c’est différent. Après je ne pourrais pas arrêter le soundsystem clairement.
Sur ton dernier album « Weedamuffin » tu as fait des collaborations avec Sizzla ou Max Romeo, comment ce sont-elles faites ?
Il y a 2 ans j’étais parti en Jamaïque avec le label Iries Ites, c’est un label reggae du monde. J’étais en préparation d’album, je leur ai demandé si c’était possible de les contacter et ils m’ont répondu positivement. On s’est rencontré, on a trouvé les arrangements et ça s’est fait super vite et super bien.
Tu viens de sortir le clip de « Weedamuffin » tourné en Jamaïque en compagnie de Ras Pinto, une bonne expérience ?
Oui, Pinto c’est quelqu’un que j’ai rencontré lors de mon premier voyage en Jamaïque il y a 7 ans, nous avons beaucoup de choses en commun malgré l’écart l’âge. Il m’accompagne un peu partout là- bas et est présent dans tous les clips qu’on a tournés là-bas. Il chante aussi dans mon premier album.
Quels sont tes projets à venir ?
Je continue de tourner en France, en Espagne,… je vais aller à la réunion prochainement puis après cet été je serais présent dans pas mal de festivals.
Jérémie Russo