THOMAS FERSEN

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Après un album en duo avec The Ginger Accident, aux sonorités proches de celle des années 60, Thomas Fersen revient avec un nouvel album, solo cette fois-ci, « Un Coup De Queue De Vache ». L’occasion pour lui de faire profiter ses fans de nouveaux textes toujours très recherchés et poétiques et de lancer une nouvelle tournée qui fera le tour de la France.

 

 

Vous avez laissé passer quatre années entre votre dernier album, « Thomas Fersen & The Ginger Accident » et celui-ci. Avez-vous ressenti le besoin de vous ressourcer ou de faire une pause avec l’écriture ?

Trois ans et demi plus exactement. Non, non, c’est tout simplement que j’ai beaucoup de monologues en vers dans mon spectacle, ce sont des chansons parlées, j’en ai fait une quinzaine, puis parallèlement j’ai commencé à faire quelques chansons donc ça m’a pris plus de temps. Il y a aussi, ce spectacle que j’ai commencé il y a trois ans où je m’accompagne au piano mais seulement pour composer et quasiment jamais sur scène, surtout pas pour un spectacle de deux heures donc j’ai dû réapprendre toutes les chansons. C’est beaucoup de travail et ça m’a pris du temps. Voilà pourquoi je n’ai pas sorti un disque l’année dernière contrairement à mon rythme habituel.

Comment avez-vous composé les textes de « Un Coup De Queue De Vache » ?

C’est parti au départ d’une histoire, une petite fille qui va dans les bois pour jouer, pour s’amuser avec des petits camarades. Dans les bois elle se met à recevoir des petits animaux comme des lièvres, des hérissons, des oiseaux, elle imagine qu’elle leur apporte à manger dans ses mains, leur apporte à boire. C’est une chanson sur l’amour, sur les moments fondateurs de l’enfance que l’on retrouve dans l’état amoureux. Puis autour de ça, j’ai eu d’autres idées, donc j’ai écrit la chanson « Un Coup De Queue De Vache », la chanson « Tu N’as Pas Les Oreillons ».

Lors des tournées avec The Ginger Accident, vous étiez régulièrement sept sur scène, allons-nous vous revoir cette fois-ci à deux ou trois sur comme à votre habitude ?

Je tourne actuellement avec deux spectacles : un ou je suis seul et un autre avec quintet à cordes composé de deux violons, un alto, un violoncelle et une mandoline ou un banjo, et parfois moi qui rajoute la guitare ou le ukulélé et nous nous se retrouvons donc à six sur scène.

L’Ukulélé, c’est un instrument que vous aimez beaucoup ?

C’est un instrument qui me va assez bien parce que j’ai une voix assez basse. C’est un instrument d’accompagnement donc comme je suis auteur compositeur interprète, je m’accompagne soit à la guitare, soit au piano et donc soit au ukulélé. C’est un instrument qui a ce défaut d’être un tireur de couverture, il est tout petit mais on ne voit que lui, c’est pour ça qu’il agace parfois.

Parmi les chansons de cet album, est-ce que certaines ont été influencées par la période que nous vivons actuellement ?

Écoutez, je ne suis pas non plus imperméable donc comme je vous dis, « Coup De Queue De Vache » c’est une situation pour parler des coups que nous pouvons tous recevoir, le coq est un symbole du pays. Oui bien sûr mais je n’essaie jamais de dire les choses frontalement et c’est pour ça que j’écris avec des métaphores et par délicatesse.

Pourquoi n’avez-vous pas continué la relation avec The Ginger Accident ?

Quand nous décidons de faire un disque c’est parce qu’il y a un projet artistique particulier. Nous ne pouvons pas continuer à enfiler les chansons comme ça éternellement. Il y a eu une rencontre et il est sorti quelque chose de cette rencontre. Sur cet album je travaille avec Joseph Racaille que je connais depuis longtemps mais c‘est un projet singulier parce que je lui ai donné un cahier des charges pour que les chansons soient arrangées pour un quatuor à cordes. Je fonctionne comme ça. Si je décide de faire un disque c’est parce que j’ai fait une rencontre qui a suscité un désir. Je ne veux pas me répéter car ça m’ennuierait de refaire deux fois le même disque

Question plus personnelle, j’ai eu beau chercher de partout sur internet, votre vrai nom est toujours inconnu ?

Oh non c’est que vous avez mal cherché mais il n’intéresse personne (rires).

J’ai lu plusieurs noms mais à chaque fois un peu démentis.

Il y a eu des fausses informations mais que je n’ai pas démenties non plus car je trouvais rigolo d’avoir un deuxième faux nom, voir un troisième. J’aime nommer les choses donc je pense que ces faux noms viennent de là, c’est un peu l’arroseur arrosé, j’aime nommer les choses donc les gens cherchent à me nommer.

Michaël Arlotto

Le 11/05/17 à l’Espace Culturel André Malraux – Six-Fours (83) et le 10/05/17 au Théâtre Lino Ventura – Nice (06).

www.facebook.com/ThomasFersenOfficiel

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