Journaliste musique, rédactrice culturelle, correspondante 13 du magazine Nouvelle Vague – Marseille (13).
Ta personnalité, ton parcours ?
Fille de musicien, je suis moi-même pianiste et chanteuse. Mon grand attrait pour les lettres et les langues – française comme étrangères – m’a menée vers des études littéraires (hypokhâgne, FLE, LEA). Ma passion pour la musique ne m’ayant jamais quittée, j’ai eu en tout temps un pied dans le milieu musical et événementiel, d’abord à Paris puis à Marseille, où je suis arrivée il y a maintenant 8 ans. Toujours de sortie, j’ai écumé, bien avant le journalisme musical, toutes les salles de concerts et festivals possibles, à la recherche de musique live, de découverte, de vibrations. Aujourd’hui, mes passions sont regroupées en l’activité de journaliste dans la musique. J’ai été responsable de la rubrique musicale du journal culturel marseillais Ventilo pendant cinq ans. Désormais correspondante 13 du magazine Nouvelle Vague, je continue à entretenir mes connaissances des scènes locales et nationales, à rencontrer et raconter artistes et structures. Indépendante, je suis également rédactrice culturelle et développe en parallèle des activités de transmission.
Ta playlist :
– Album : Tous les albums de Led Zeppelin ; “Déjà vu”, de Crosby Still Nash and Young ; “Grace”, de Jeff Buckley, pour les passions anciennes. Moins vieux : “Kid A”, de Radiohead, “James Blake”, de lui-même, “Space is Only Noise, de Nicolas Jaar. Plus récemment : “The Waters”, de Mick Jenkins, “Passover”, des Black Angels, l’EP “Tout est magnifique” de Jacques et “Night Walks”, de Hidden Orchestra.
– Film : “Birdman”, d’Alejandro González Iñárritu.
– Livre : Le dernier aimé en date : “La Tresse”, de Laetitia Colombani.
– Concert : Idles, au Pointu, l’été 2023.
Ta plus grande émotion musicale ?
Si je devais n’en citer qu’une, Portishead, sous une pluie bretonne à la Route du Rock, un soir d’août 2015. Une Beth Gibbons trempée, affublée d’un pull difforme, un tout qui ronge les os et broie le cœur. En bonus, Darkside le même soir.
Ton espoir pour le futur ?
” La paix dans le monde ” va finir par ne plus être une expression prêtée uniquement aux Miss en devenir.