STING : The Last Ship

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(A&M)

Dès la première écoute, c’est un grand Sting. Bientôt 20 ans qu’il n’avait plus rien écrit de simplement bon, voire moyen. Depuis « Mercury Falling » en fait. Un long exil du côté du classique (« Dowland » au luth), du folk ou du recyclage à la Gabriel (un orchestre à défaut d’idées). Là, la claque. Sting redevient le gamin de Newcastle fasciné par les chantiers navals et il refile la métaphore de la mer et des bateaux. On est à nouveau dans « Soul Cages » avec ces ciels lourds, ses ambiances de mort, de chute et de rédemption. La musique est sobre, voire stricte : peu de rythmiques, des ballades celtiques, acoustiques et ancrées dans le réel. Un grand auteur retrouve sa plume, sa voix et son horizon : plutôt le large qu’une 13ème compile de Police. Ca porte malheur à bord.

Jean-Jacques Massé

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