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La chanteuse et pianiste australienne, Sarah McKenzie, nous propose son troisième album. Tout va très vite pour la jazzwoman. Après une victoire il y a trois ans au tremplin du Umbria Jazz (Italie), un diplôme de la Berklee School en poche, une signature dans la maison de disques Impulse, une tournée cet été dans de grands festivals de jazz, et voilà un nouvel opus. A l’écoute, nous sommes éblouis par la pureté de sa voix, par son swing naturel, que ce soit dans des ballades qu’elle a composées ou dans des reprises de standards, notamment de Cole Porter (« At Long Last love ») et de Gerschwin (« I Was Doing Alright »). A noter, car ce n’est pas courant, la présence d’un vibraphone (Warren Wolf) sur quatre morceaux en parfaite harmonie avec sa voix. A découvrir absolument.