Avec « Instrumentation », Gwilym Simcock, pianiste britannique de 33 ans, nous propose son quatrième opus. Le début de l’album (« Cluky ») est désarçonnant avec un plongeon dans la musique contemporaine avant que le jazz prenne une place de choix. Deux parties composent cet opus ; sur la première, « Move », nous retrouvons le City of London Sinfonia conduit par Clark Rundelle et une symbiose du jazz et de la musique classique avant de laisser la place à « Tales » qui fait la part belle au trio piano-violon-violoncelle. Cet opus nous rappelle qu’il est parfois difficile d’enfermer un musicien dans une case tant les frontières peuvent être poreuses pour un résultat magnifique. Un disque tout en légèreté qui permettra aux feuilles d’automne de s’envoler bien haut dans le ciel.
