[rating:3/5]
#NVmagAlbum
Gliz à la frontière de plusieurs courants musicaux, vient de sortir son nouvel EP “Only Sunday”. Et on peut dire que Gliz s’amuse à inventer ses propres codes musicaux, en débauchant un tuba d’une fanfare comme sur le titre éponyme du disque, vous arrachant des gimmicks qui risque bien de vous surprendre. « Way back », au son du banjo, se pare d’une mélodie mélancolique, décrivant un amour douloureux et sombre. « In the garret » est un voyage dans les méandres d’une histoire d’amour, contrariée, obsessionnelle et fusionnelle qui se termine mal. Puis « Passacaglia », là encore distille une pop chaloupée, exposant un cœur englué, chancelant, obscur, ténébreux, Gliz chante la douleur comme personne. « 2413 », plein de noirceur, appuyé par l’harmonium des années 90 et ce riff de tuba-batterie lourd et omniprésent, donne un côté contemporain et électro en clôture du disque. Un univers étrange entre rêves et cauchemars…
Céline Dehédin