(Mélisse)
[rating:4/5]
#NVmagAlbum
A l’écoute de ce nouvel album, et de quelques-uns qui l’ont précédé, on peut penser que Edouard Ferlet prend à son compte l’affirmation de Didier Lockwood disant que “JS Bach est le premier des jazzmen”. Après un op.1 dans lequel il jouait des pièces de Bach, modulées, harmonisées, déconstruites en jazz, dans cet op.2, à l’exception du concerto en Fa, il compose les neuf autres titres, inspirés cependant d’œuvres du maître. Jean-Sébastien n’aurait certainement pas appelé une de ses variations Crazy B, mais Ferlet utilise une simple phrase de Bach pour en faire son thème, d’autre comme les Bacchantes sont inspirés de compositions initialement destinées au violon. Mais peu importe, somme toute, car le talent du pianiste transforme toutes ses œuvres en pièces très personnelles où sa virtuosité n’a d’égal que ses formidables capacités les faire swinguer.
Jacques Lerognon